Compte-rendu de la soirée de présentation de CERET DE TOROS 2016

En espagnol : https://www.ceret-de-toros.com/?p=1748

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Samedi 7 mai, devant plus de 250 personnes l’ADAC a présenté la 29ème édition de CERET DE TOROS en présence du ganadero Aurelio Hernando et du matador de toros José Carlos Venegas.

Après un hommage émouvant à Fernando Palha, décédé en février dernier, les nombreux aficionados présents ont pu découvrir les vidéos au campo des toros d’Aurelio Hernando et de Saltillo ainsi que des novillos de Vinhas sélectionnés cet hiver et qui seront combattus les 16 et 17 juillet.

Après le visionnage des vidéos, les invités ont répondu aux questions des personnes présentes.

Aurelio Hernando ouvrait le bal en répondant à la polémique sur l’origine contestée de ses toros Veragua. Il s’expliqua : « j’ai créé mon élevage avec Javier Gallego à partir d’un semental et de vaches d’origine Veragua  hérités par Javier Gallego de son grand-père Enrique García. Je n’ai d’ailleurs qu’une famille dans mon élevage. »

Sur l’achat postérieur de toros et de vaches d’origine Domecq, il répondit : «  je ne suis pas né avec une cuillère en or dans la bouche, je dois donc faire des affaires afin de maintenir en vie le trésor qui est en ma possession. J’ai donc acheté des toros et des vaches dans divers élevages pour qu’ils sortent dans les rues du Levant. Ce commerce me permet de maintenir mon élevage. »

Concluant son propos, il affirma que la cabale dont il est victime est orchestrée par des personnes mieux placées que lui qui souhaitent avoir l’exclusivité de l’origine VERAGUA.

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Vint le tour de José Carlos Venegas de se prêter au jeu des questions-réponses.

Annoncé comme le spécialiste des toros de Saltillo qu’il a affrontés deux fois l’an dernier et à qui il fera face dans quelques jours à Madrid puis en juillet à Céret, il les décrit ainsi : « face aux Saltillo, toros surpuissants, compliqués, qui ne laissent pas de place à l’erreur, il faut sans cesse gagner du terrain pour espérer les toréer. Sinon… Avec ces toros la faena comporte un maximum de 25 passes, pas plus ».

Répondant à une question sur ses relations avec Fernando Robleño, il déclara : « Je n’ai jamais eu jusqu’à aujourd’hui l’occasion de figurer à un cartel avec lui mais j’ai beaucoup de respect pour ce torero qui ne refuse pas d’affronter des toros difficiles et j’admire ce qu’il a fait. Toutefois, cela n’enlèvera rien à la compétition qui s’installera en juillet et … il va falloir qu’il s’accroche ! »

Interrogé sur sa profession de matador de toros il expliqua : « A l’inverse des vedettes du mundillo, nous, à chaque corrida nous devons nous gagner la suivante. » Il fournit une conclusion à la soirée en disant : « Les aficionados qui viennent voir les corridas dures, comme ici à Céret, le savent, triompher devant un toro de Saltillo est très difficile mais c’est d’autant plus gratifiant. Je préfère 1000 fois faire vibrer le public avec une faena de 25 passes devant un toro de Saltillo que d’indulter un toro de Domecq. »

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Les personnes présentes ont pu ensuite apprécier l’apéritif convivial offert par l’ADAC et servi sous les platanes de la place du château.

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